vendredi 30 janvier 2015

Meeting Audincourt : Intervention de Michel Treppo

Meeting Audincourt : Intervention de Nathalie ARTHAUD

Election Partielle : Qui sera le plus anti-ouvrier ?

Le bal des anti-ouvriers continue dans la 4ème circonscription du Doubs. Jeudi 29 Janvier, Xavier Bertrand, ex-ministre de Sarkozy, est venu soutenir le candidat UMP.

Il a une idée, certes pas très originale, mais qui d’après lui serait le remède miracle : il propose de faciliter les licenciements pour relancer les embauches, le tout avec quelques attaques contre les allocataires du RSA.

Des idées les plus réactionnaires, pour essayer de plaire aux électeurs du FN. Mais manque de pot pour lui, PSA a déjà toute liberté de licencier, en particulier les travailleurs en intérim et il n’embauche pas.

Contre de tels guignols, il faut faire entendre le camp des travailleurs, en votant pour des ouvriers, Michel Treppo et Christian Driano, les candidats présentés par Lutte Ouvrière

mercredi 28 janvier 2015

Valls, valet de PSA et de la famille Peugeot

Le premier ministre, Manuel Valls était en réunion publique, Mardi 27 Janvier, à Audincourt pour soutenir le candidat PS, ancien suppléant de Moscovici, dans la législative partielle. Il a eu à faire face à des protestations de la CGT qui a coupé le courant pendant une heure et une manifestation contre le projet de loi Macron.

A une réponse des journalistes sur les mauvais chiffres du chômage, Valls a répondu, comme prétendue preuve de son implication contre le chômage, que son gouvernement s’était fortement « engagé  » dans le dossier PSA.

On voit bien où va son « engagement » : laisser PSA continuer de licencier, d’augmenter les rythmes de travail pour grossir les bénéfices et la fortune de la famille Peugeot. En dix ans, PSA Peugeot-Citroën a supprimé 25 000 emplois directs dans tout le pays, dont plus de 8000, sans compter les intérimaires, rien qu’à Sochaux !

Et c’est pourtant au patronat et aux financiers, responsables de cette catastrophe qu’est le chômage, que le gouvernement de Valls verse des aides colossales : PSA a touché en 2014, grâce au Crédit d’impôt recherche (CIR) 140 millions du gouvernement !

Une raison de plus, contre tous ces bonimenteurs, dans cette élection partielle pour faire entendre le camp des travailleurs, de voter pour des ouvriers dans cette circonscription ouvrière. C’est pour cette raison que Lutte Ouvrière présente Michel Treppo et Christian Driano, tous deux salariés de l’automobile

mardi 27 janvier 2015

Après les élections, les travailleurs grecs devront continuer à se battre

« Syriza, c’est la sortie de l’euro, la fin de l’aide financière et le chaos », voilà en substance ce qu’a voulu faire croire la Troïka - le FMI, la BCE et Bruxelles - pour décourager les électeurs de voter Syriza. Eh bien, son chantage n’a pas marché. Le peuple grec ne s’est pas laissé impressionner. En votant massivement pour la gauche radicale, il a rejeté l’austérité et les sacrifices, il peut en être fier !

Depuis 2009, les Grecs ont vu leurs conditions de vie s’effondrer. Le chômage a triplé, les salaires et les pensions ont été diminués de 10, 20, 30 %. Des milliers de commerces ont fermé, le système de santé a été largement démantelé, des milliers de fonctionnaires ont été licenciés.

Sauf les quelques centaines de familles liées aux armateurs et au grand capital de la distribution et du bâtiment, toute la population a été frappée. Ingénieurs, cadres, ouvriers, fonctionnaires, tous ont subi les licenciements, les retards et les amputations de salaire. Incapables de faire face aux dépenses quotidiennes, leur vie a été bouleversée.

Des familles se sont habituées à vivre sans électricité, d’autres à se soigner auprès des associations humanitaires et certaines à se nourrir de soupes populaires. Les plans dits de « sauvetage » ont accordé aux banquiers les garanties qu’ils voulaient, mais la Grèce, elle, a été transformée en pays du tiers-monde.

Après cinq ans de descente aux enfers, la population ne se résigne pas aux sacrifices. C’est une leçon pour nous tous et un gage d’avenir.

lundi 26 janvier 2015

Le péril capitaliste

Le Pen est venue à la porte des usines Peugeot de Sochaux pour y dénoncer le « péril islamiste ».

Mais le « péril » qui menace les ouvriers de Sochaux, quelle que soit leur religion ou leur absence de religion, c’est le péril capitaliste. L’usine employait 40 000 travailleurs autrefois, il en reste un peu plus de 10 000 aujourd’hui. Une ville comme Sochaux comptait plus de 7 000 habitants, elle n’en a plus que 4 000 aujourd’hui.

Tout cela est dû à la rapacité de la famille Peugeot, le principal actionnaire de PSA, qui a supprimé des emplois pour que prospère leur fortune. Mais Le Pen n’est pas prête de dénoncer ce péril-là. Et pour cause, elle fait partie de la bourgeoisie et ne rêve que d’une chose : faire partie de ce système qu’elle prétend combattre.

Le changement, c’était pas hier ?


Des affiches de Hollande annonçant « le changement c’est maintenant » sont apparues sur les murs de la quatrième circonscription du Doubs. Les affiches de la campagne de 2012 où Hollande proclamait aussi que « mon ennemi c’est la finance ». Est-ce ironique ? Le Parti socialiste n’aurait-il pas de  quoi imprimer de nouvelles affiches ? En tout cas, rien n’a changé depuis 2012. Le député PS sortant a approuvé toutes les mesures anti-ouvrières proposées par les gouvernement Hollande.

Le vrai changement, ce serait qu’une circonscription ouvrière envoie un député ouvrier au Parlement. Il ne faut pas que les voix ouvrières se dispersent pour des candidats au service de la bourgeoisie. Voter ouvrier quand on est ouvrier, ce serait logique.

jeudi 22 janvier 2015

PSA : Augmentation des cadences à marche forcée

«  Pour être devant, il faut être compétitif. Il faut être meilleur que les autres et il n’y aura pas de souci » déclare Tavares le PDG de PSA en visite dans les usines du groupe.

A Sochaux, passé les bons vœux de la direction, c’est la production à marche forcée. Dans les ateliers l’augmentation des cadences pour satisfaire les productions en hausse a du mal à être acceptée.

Au montage des planches de bord, les travailleurs ont dû arrêter le travail et la direction c’est empressé de remettre de l’effectif. Ailleurs des salariés épuisés sont dirigés vers l’infirmerie.

Même les syndicats peu enclins à appeler les travailleurs à lutter, réclament de 500 à 600 embauches en CDI. C’est dire qu’en obligeant le patronat tel que PSA à prendre sur ses profits pour embaucher ferait baisser le chômage, permettrait aux ouvriers intérimaires de sortir de la précarité et les ateliers ne seraient plus un bagne.

Mais cela passe évidemment par une lutte collective d’ampleur que les patrons n’auront pas volée.

lundi 19 janvier 2015

Non à l’union nationale, oui à l’unité des travailleurs

Ovationné tant par la droite que par la gauche, Valls a donné le ton en déclarant solennellement devant l’Assemblée Nationale : « La France est en guerre contre le terrorisme, le djihadisme et l’islamisme radical ». Après avoir exploité l’émotion suscitée par les attentats, la classe politique veut créer un climat de guerre.

Non seulement les interventions militaires de la France au Mali, en Centrafrique et en Irak seraient justifiées mais il faudrait les intensifier et les étendre peut-être à la Libye ! Il serait non seulement nécessaire de mener la guerre à l’extérieur, mais il faudrait aussi la mener à l’intérieur, en renforçant les mesures policières et judiciaires ! Quand les terroristes veulent imposer leur loi par les armes et la terreur, les dirigeants dits « démocratiques » imposent la leur en attisant les peurs et en étouffant la critique au nom de l’union sacrée.

Eh bien, non ! Il faut combattre la politique du gouvernement et lutter contre celle des terroristes.

Les terroristes sont des apprentis dictateurs. Ils utilisent les divisions religieuses pour monter une fraction de la population contre une autre. Ils se moquent de faire partager de prétendues convictions, ils cherchent à imposer leur pouvoir par la terreur d’abord et avant tout sur ce qu’ils appellent leur « communauté ».

vendredi 16 janvier 2015

Des candidats ouvriers pour une circonscription ouvrière

Dans le cadre de l’élection législative partielle dans la 4ème circonscription du Doubs, je suis le suppléant de Michel TREPPO qui est le candidat titulaire de  Lutte Ouvrière.

Nous sommes des ouvriers communistes pour représenter une circonscription ouvrière et pour faire entendre le camp des travailleurs contre la bourgeoisie et ses serviteurs politiques.

En votant Lutte ouvrière, le parti d’Arlette LAGUILLER, vous affirmerez clairement le rejet de toutes les politiques au service des riches.

Votez Lutte Ouvrière, faites entendre le camp des travailleurs.

jeudi 15 janvier 2015

interview de Michel TREPPO, candidat Lutte Ouvrière, sur France bleu

est républicain du 15 janvier (clique sur l'image pour lire l'article)

mercredi 14 janvier 2015

PSA Sochaux : Une minute de silence dans un lieu où le droit d’expression est pour le moins limité !

La seule « liberté » que le patron tolère aux travailleurs, en temps normal, c’est de se taire sur les salaires, le travail ou les effectifs.

À l’occasion de l’attentat inqualifiable dans sa monstruosité, sur les journalistes de « Charlie Hebdo », le patron a fait un petit geste face à l’émotion générale, en décrétant une minute de silence. C’est au droit à la liberté de s’exprimer, comme s’en réclamait ce journal, que cette minute fut dédiée.

Pourtant, pour le patron, la liberté d’expression, s’arrête aux portes des ateliers de l’usine : des travailleurs ont reçu une lettre d’avertissement et des jours de mise à pied pour avoir oser prendre la parole lors de briefings.

mardi 13 janvier 2015

Ne laissons pas nos ennemis de classe dresser les travailleurs les uns contre les autres !

L’horreur des attentats a bouleversé la population. Plusieurs millions de femmes et d’hommes ont exprimé leur indignation le week-end dernier. Mais au nom de l’unité nationale, les dirigeants se livrent à une récupération politique qui est un piège pour les travailleurs.

Oui, ces assassins sont des barbares. Ils ont décimé la rédaction de Charlie Hebdo au prétexte que ce journal avait commis un blasphème. Au passage, ils ont tué un ouvrier de maintenance et des policiers. Ils ont assassiné quatre personnes parce qu’elles étaient de confession juive. Ce ne sont pas seulement des ennemis de la liberté d’expression, ce sont des ennemis de la liberté tout court et, par là même, des ennemis de classe.

Il faut les combattre au nom des intérêts des travailleurs car la violence destinée à faire taire toute expression divergente frappera avant tout les classes exploitées, leur liberté de contester, leur liberté de s’organiser et de revendiquer, quelle que soit leur origine, leur confession ou leur nationalité. C’est ce qui s’est passé en Algérie lors de la terrible guerre civile des années 1990. Les mêmes s’étaient d’abord attaqués aux journalistes, puis aux féministes et aux syndicalistes.

Pour ces gens-là, la religion n’est qu’un instrument de lutte pour le pouvoir. Ils utilisent l’Islam et les divisions religieuses pour creuser un fossé de sang et s’imposer par la terreur comme les seuls représentants de ce qu’ils appellent leur « communauté ». Contre ces apprentis dictateurs, les travailleurs doivent reconnaître une seule et unique communauté, celle des travailleurs et des exploités de tous les pays.

Il faut rejeter tout appel à l’union sacrée. Comme le gouvernement américain avait exploité l’émotion du 11 septembre 2001 pour partir en guerre en Afghanistan puis en Irak, Hollande veut profiter de l’émotion pour justifier l’intervention au Mali, en Centrafrique et en Irak. Au nom de la lutte anti-terroriste, il veut légitimer par avance les aventures militaires à venir.

jeudi 8 janvier 2015

Contre un attentat barbare et contre ceux qui l’exploitent au nom de « l’unité nationale »

Lutte Ouvrière partage la profonde indignation provoquée par l’attentat commis le 7 janvier à Paris. Nous exprimons notre émotion et notre solidarité avec la rédaction de Charlie Hebdo et avec les proches des victimes, que pour certaines nous connaissions, ce qui nous touche d’autant plus.

Cet attentat est un acte ignoble. Il a visé des journalistes pour ce qu’ils ont dessiné et écrit, ainsi que ceux qui les protégeaient. Ceux qui emploient de telles méthodes ne sont pas seulement des ennemis de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, ils sont par là même des ennemis des travailleurs, de leur liberté de s’exprimer et de s’organiser. Quelle que soit l’idéologie dont ils se réclament, leurs méthodes visent à imposer la dictature sur une population ou une fraction de population. Le terrorisme, qu’il soit employé par les États ou par des groupes cherchant à constituer un pouvoir d’État, vise à faire taire toute expression divergente, et il frappe toujours et surtout la liberté des opprimés de lutter contre l’exploitation qu’ils subissent.

En même temps, nous ne pouvons qu’être choqués par l’exploitation politique qui est faite maintenant de cet évènement par différents partis politiques et surtout par le gouvernement de François Hollande et Manuel Valls. En appelant à l’unité nationale à partir de cet événement, il cherche à restaurer dans l’opinion un crédit qu’il a largement perdu de par toute sa politique. Il veut en particulier justifier, par cet attentat attribué à ce qu’on appelle des « djihadistes », les interventions de l’armée française en Afrique et au Moyen-Orient.

En agissant ainsi et alors qu’il prétend les défendre, le gouvernement trahit la mémoire des journalistes assassinés eux-mêmes. Ils étaient non seulement des ennemis irréductibles des idéologies religieuses, mais aussi des anti-militaristes opposés à toutes les expéditions militaires. Mais de plus, par une opération qui au fond est symétrique de celle que voudraient faire les « djihadistes », le gouvernement voudrait imposer sa politique comme la seule possible. Or les manœuvres et les opérations militaires des puissances impérialistes, menées en Afrique et au Moyen-Orient pour faire prévaloir les intérêts des grandes sociétés occidentales, portent elles-mêmes une lourde responsabilité dans le développement de bandes armées sans contrôle qui agissent dans ces pays, mais qui cherchent aussi à agir ici.

C’est pourquoi Lutte Ouvrière ne participera pas à des manifestations visant à faire prévaloir une unité nationale dans laquelle pourront se retrouver différentes forces politiques, du Parti socialiste à la droite et au Front national. L’instrumentalisation de l’attentat à Charlie Hebdo de leur part, pour des objectifs auxquels les journalistes assassinés eux-mêmes étaient opposés, est indécente, sans oublier la façon dont certains de ces partis chercheront à l’exploiter dans un sens raciste et xénophobe. Il n’est pas question de nous retrouver au côté de partis qui portent une grande part de responsabilité dans la situation de crise et dans la montée de la barbarie à laquelle on assiste et dont l’attentat à Charlie Hebdo n’est qu’une manifestation de plus.

Lutte Ouvrière exprime encore une fois toute son indignation, sa solidarité avec les victimes et leurs proches, et continuera à lutter pour la liberté d’expression et de critique, à commencer par la liberté des travailleurs et de tous les exploités de lutter contre cette société capitaliste d’exploitation et d’injustice, que toute la politique de ce gouvernement vise à maintenir.

mercredi 7 janvier 2015

Un acte ignoble qui ne peut être le fait que d'ennemis des travailleurs

Mercredi 7 janvier, une attaque à la mitraillette a pris pour cible l’hebdomadaire Charlie Hebdo lors de sa conférence de rédaction. À l’heure où nous écrivons, le bilan de l’attaque serait de 12 morts et quatre blessés graves.

Il s’agit d’un geste ignoble, quels qu’en soient les auteurs. Quelle que soit son inspiration politique, ce type d’action terroriste ne peut être le fait que d’ennemis des opprimés. Les assassinats individuels n’ont jamais fait partie des méthodes du mouvement ouvrier et au contraire, se sont toujours retournés contre les intérêts des travailleurs. L’attentat a visé des journalistes, semble-t-il choisis pour ce qu’ils ont dessiné ou écrit. 

Lutte Ouvrière s’élève vivement contre cet acte odieux et affirme sa solidarité avec les proches des victimes. Nous en connaissions certaines, et cela nous touche d’autant plus.

lundi 5 janvier 2015

Que l’année 2015 soit celle du monde du travail !

Invité exceptionnel de la matinale de France Inter après ses vœux télévisés du 31 au soir, Hollande a décidé d’occuper le terrain médiatique. Il voulait, paraît-il, « parler » à sa gauche. Tout ce qu’il aura réussi à faire, c’est convaincre les travailleurs qu’il n’y a rien, absolument rien, à attendre de lui et de son gouvernement.

Hollande s’est gargarisé de la baisse d’impôt pour les plus modestes. Mais ce qu’il promet de la main gauche, il le reprend déjà de la main droite. Tous ceux qui ont renouvelé leur abonnement transport dans la région parisienne l’ont constaté, il faut payer plus cher. Il faut payer plus pour le gaz, plus pour les billets de train. Il faudra payer plus cher encore pour l’électricité qui a pris 2 % au 1er novembre dernier et qui va encore augmenter.

Il se trouve que les nouvelles taxes sur le carburant – 2 centimes sur l’essence et 4 centimes sur le diesel – sont assez indolores parce que le prix du pétrole a baissé. Mais ce n’en est pas moins un manque à gagner de l’ordre de 100 euros par an et par ménage.

Hollande s’est engagé à ce qu’il n’y ait plus de hausses d’impôt ni de nouvelles taxes en 2015. Mais si le gouvernement décide d’augmenter les tarifs comme il le fait avec la hausse de 15 % sur le timbre rapide, il n’y a pas besoin de créer de nouvelles taxes. Et c’est sans parler des mille et un services qui, jusque-là gratuits, deviennent payants parce que la Sécurité sociale ou les collectivités locales changent leurs règles. Il ne faut pas se voiler la face. Il faudra bien que la population paye pour les 21 milliards de coupes dans les dépenses publiques.

dimanche 4 janvier 2015

Sochaux : Les étrennes toute l’année pour PSA

Comme le signale la presse locale, l’affaire avait été enclenchée sous l’ancienne majorité (de gauche). Elle sera entérinée par la droite désormais à la tête de Pays de Montbéliard Agglomération (PMA).

D’ici à la fin du 1er semestre 2015, les collectivités locales feront donc l’acquisition de 26 hectares, dont 11.000 m2 de bâtiments vides ou amenés à l’être rapidement, par PSA Sochaux, qui entend ainsi se séparer d’une partie de son site. Montant de la transaction : entre 3 et 5 millions d’euros.

Alors que le taux de chômage est de l’ordre de 13% dans la région, PMA fait le cadeau d’attirer avec de l’argent public des sous-traitants automobiles aux portes de l’usine. PSA en sera le premier bénéficiaire La perspective serait de créer peut être deux cents nouveaux emplois, alors que PSA en a supprimé au même endroit des milliers, dont 600 dans les derniers mois.

Peugeot encaisse l’argent de la vente et PMA finance l’installation des sous traitants. Pour PSA, les cadeaux de fêtes, c’est toute l’année