vendredi 26 février 2016

PSA : les bénéfices d'un fabricant... de chômeurs

En annonçant 1,2 milliard d'euros de bénéfices en 2015, PSA vante le succès de son plan de compétitivité qui a imposé aux salariés le blocage de leur salaire et une augmentation de l'exploitation au travail. Environ 17 000 emplois ont été supprimés en 3 ans alors que la production a augmenté.

« Acceptez les sacrifices, la situation de l'entreprise s'améliorera » : la leçon patronale, même assortie d'une prime, ne fera pas oublier aux travailleurs de PSA que ces bénéfices se sont faits sur leur sueur et leur santé. D'autant plus que la direction a dans ses cartons un nouveau plan et que son insatiable avidité de profit va se traduire par l'exigence de nouveaux sacrifices.

jeudi 25 février 2016

Prime de 2 000 euros chez PSA : On est très très loin du compte

Carlos Tavares, le PDG de PSA, a annoncé à grands renforts de publicité, le mercredi 24 février, les très bons résultats de PSA Peugeot Citroen pour 2015, 1,2 milliards d’euros. C'est un résultat multiplié par trois par rapport à l’année précédente. Ce résultat s’est fait sur la peau des travailleurs : 17 000 emplois supprimés, les suppressions d’emplois qui continuent, les salaires bloqués, une augmentation des cadences, des heures supplémentaires non payées etc...

Du coup, une prime d’intéressement de 2 000 euros en moyenne sera versée à chaque salarié. Une prime en trompe l'oeil car ces 2 000 euros incluent une prime de 450 euros déjà promise. Surtout c'est loin de compenser le blocage des salaires, c'est à dire leur baisse, depuis 4 ans maintenant.
 
C'est une véritable augmentation des salaires qui est nécessaire et légitime pour les travailleurs de PSA qui produisent toutes les richesses du groupe.

mercredi 24 février 2016

PSA Mulhouse : Répression anti-ouvrière

Alors qu'il manifestait pacifiquement contre la venue de Valls, Macron et El Khomri venus à Mulhouse faire la promotion de leur « réforme » du droit du travail, un militant ouvrier CGT de 69 ans, ancien de PSA, a été arrêté par la police. A l'issu d'une garde à vue de 24h, il est mis en examen pour « outrage ».

Tout comme Sarkozy, Valls ne supporte pas les manifestations lors de ses déplacements et envoie sa police faire taire les contestataires. Et ensuite ces politiciens anti-ouvriers font des discours sur la démocratie...

mardi 23 février 2016

Code du travail : une provocation qui ne doit pas rester sans réponse

    La loi sur le Code du travail qui sera présentée par la ministre du Travail, Myriam El Khomri, a été dévoilée. Ce projet, écrit sous la dictée du Medef, est une nouvelle déclaration de guerre contre le monde du travail.

    Le gouvernement parle de « flexi-sécurité ». On voit bien la flexibilité ! Toutes les limitations de la durée du temps de travail sautent. Par accord d'entreprise, la durée maximale pourrait être portée à 12 h par jour et à 48 h par semaine. Et avec accord de l'inspecteur du travail, elle pourrait même aller jusqu'à 60 h.

    Non seulement les 35 heures n'existent plus que sur le papier, mais les heures supplémentaires seront de moins en moins payées puisque la majoration légale descendrait à 10 % et puisqu'il deviendrait possible de les comptabiliser sur une, deux, voire trois années.

    Mais où est la sécurité ? Où est la sécurité quand les salariés pourront être licenciés dès que les commandes de l'entreprise baisseront, ou dès que la direction prétextera un manque de compétitivité ? Où est la sécurité quand le gouvernement s'échine à défaire le mince filet de protection que constituent les indemnités prud'homales ?

    Et ce n'est sûrement pas en réduisant les allocations chômage que le gouvernement « sécurisera » les salariés alors qu'il y a six millions de chômeurs !

    Le gouvernement se moque des salariés comme des chômeurs. La seule chose qu'il « sécurise », c'est le grand patronat, ses profits et son pouvoir sur les travailleurs.

    En donnant la possibilité aux accords d'entreprise de fixer des droits inférieurs à la loi, le projet sonne la fin de la loi valable pour tous les travailleurs et ouvre les portes à la généralisation du chantage patronal. Et tout est prévu ! Si les syndicats refusaient d'exaucer les quatre volontés patronales, il y aura... le référendum d'entreprise.

lundi 22 février 2016

L'Est Républicain : Christian Driano (LO) : Le gâchis « des requins »

Dans l'imbroglio politico-financier ayant entouré la fermeture de la clinique des Portes du Jura puis dans les débats sur l'implantation d'un futur et nouvel établissement privé dans la cité des Princes, on les avait peu entendus.

Mais, aujourd'hui, lassés par l'avalanche de motions pour réclamer à cor et à cri une clinique sur le secteur, les tenants à la fois de la gauche et du service public, haussent le ton.

Après Mme Baquet-Châtel, fustigeant à l'agglo « les grands mots » creux des élus, après les retraités CGT s'indignant d'une restriction de l'accès de soins pour tous (nos précédentes éditions), c'est un des rares élus Lutte ouvrière du Pays de Montbéliard, et de France d'ailleurs, Christian Driano qui sonne la charge.

Contrairement au souhait des représentants de l'agglo de faire table rase d'un passé très polémique dans le domaine des cliniques, l'élu de Grand-Charmont aime, lui, à rappeler un brin « d'histoire » :
« La clinique des Portes du Jura a été liquidée, les 104 salariés licenciés, dans l'intérêt exclusif des propriétaires. Et ce sont aujourd'hui les concurrents, propriétaires de la Miotte, qui sont à la manoeuvre pour se voir offrir une clinique neuve à, Montbéliard (N.D.L.R. : le groupe Dracy envisage tout de même d'investir 20 millions de ses propres euros !) ». L'élu LO parle surtout d'un immense gâchis dans le domaine sanitaire : « C'est au prix de la fermeture complète des deux hôpitaux de Belfort et Montbéliard que le nouvel hôpital va ouvrir à Trévenans. Avec 200 lits en moins, cet hôpital unique a été volontairement sous-dimensionné pour favoriser le secteur privé des soins médicaux au détriment des besoins et de l'accès aux soins de la population ».

Et de moquer les élus de tous bords qui se plaignent aujourd'hui du risque de désert médical dans la région de Montbéliard : « Mais se sont-ils seulement opposés à la fermeture de l'hôpital de Montbéliard ? Non, ils ont appuyé la politique de tous les gouvernements, de Sarkozy à Hollande, qui livrent les budgets hospitaliers à des requins de la finance pour qui la santé de la population ne vaut que si cela est rentable et leur rapporte suffisamment ». Qui sème le vent récolte donc la tempête... Ou plutôt en l'occurrence là, le désert.
Sophie DOUGNAC

vendredi 19 février 2016

PSA : Qui a dit que les salaires n’augmentent pas ?

Après plusieurs années successives de blocage des salaires, la direction demande aux salariés de PSA d’être «raisonnables» concernant l’augmentation générale des salaires pour 2016. Raisonnable ?

Il y en a au moins un qui ne se sent pas concerné : au moment de son embauche comme membre du directoire, Carlos Tavares, touchait la bagatelle de 3 470 euros PAR JOUR. Pas mal du tout.

Mais quand il a été nommé PDG, son salaire a augmenté de 255 % et passe à 8 848 euros, toujours par jour, samedi et dimanche compris !

Avec une telle augmentation, il a beau jeu de parler de la réduction des coût, des « charges » salariales insupportables etc.

mardi 16 février 2016

Une économie délirante

    En titrant « Hollande : Monsieur Bricolage », le journal Le Parisien a dit l'essentiel du remaniement ministériel qui a fait entrer dans le gouvernement trois écologistes et recyclé Ayrault aux Affaires étrangères.

    Ce manège politicien, comme celui de la primaire à droite, amuse les médias, mais il est sans intérêt pour les travailleurs. Hollande a changé de marionnettes, pas de politique. Et sa politique, on la connaît pour la subir depuis près de quatre ans.

    Que ce soit le patronat, la droite ou le gouvernement prétendument socialiste, ils étaient tous d'accord : pour que l'économie reparte, il fallait réduire les dépenses publiques et les déficits. Pour que les entreprises rétablissent leurs marges, il fallait gagner en compétitivité, restructurer, licencier.

    Et cela a été fait. Au nom de cette satanée productivité, des centaines de milliers de femmes et d'hommes ont perdu leur travail. Des millions d'autres ont sacrifié leur salaire, leurs jours de RTT, leurs conditions de travail pour que l'entreprise grappille quelques centimes sur le concurrent.

    Quel que soit leur secteur, l'automobile, les transports, la banque, tous les salariés sont soumis à une discipline de fer. Et ils en produisent des richesses, ils en suent des profits et des milliards !

    Où conduit cette accumulation de bénéfices et de dividendes ? Y a-t-il eu les investissements promis ? L'avènement d'une nouvelle économie plus moderne, plus prospère ? Non.

    Le grand patronat l'avoue, les perspectives d'investissement sont toujours mauvaises parce que les carnets de commandes ne sont pas suffisamment remplis.

jeudi 11 février 2016

au conseil municipal

Ci-dessous ma position à propos d'une motion sur une nouvelle clinique :

Au conseil municipal de Grand Charmont, mardi 9 février 2016, le Maire Denis Sommer a proposé une motion « pour le soutien du projet de construction d’une clinique à Montbéliard »  suite à la fermeture de la clinique des Portes du Jura… et de l’hôpital qui va déménager à Trévenans.

Je n’ai pas participé au vote de cette motion car elle ne mentionne pas que les cliniques en question sont des affaires privées. Celle des Portes du Jura a été liquidée, les 104 salariés licenciés, dans l’intérêt exclusif des propriétaires. Et ce sont aujourd’hui les concurrents , le groupe Darcy, propriétaire de la clinique de la Miotte à Belfort, qui sont à la manœuvre pour se voir offrir une clinique neuve à Montbéliard.

C’est au prix de la fermeture complète des deux hôpitaux de Belfort et Montbéliard que le nouvel hôpital va ouvrir à Trévenans. Avec  200 lits en moins, cet hôpital unique a été volontairement sous-dimensionné pour favoriser le secteur privé des soins médicaux au détriment des besoins et de l’accès aux soins de la population.

Et maintenant, les élus de tous bords se plaignent du risque de désert médical dans la région de Montbéliard. Mais se sont-ils seulement opposés à la fermeture de l’hôpital de Montbéliard ? Non, ils ont appuyé la politique de tous les gouvernements, de Sarkozy à Hollande, qui livrent les budgets hospitaliers à des requins de la finance pour qui la santé de la population ne vaut que si cela est rentable et leur rapporte suffisamment. De la même façon, avec l’argent public et celui de la Sécu,  ils veulent servir les capitalistes des cliniques. C’est un immense gâchis pour toute la société.

mardi 9 février 2016

PSA Sochaux : Les rabatteurs pour Peugeot à l’œuvre

A Montbéliard, les agences d’intérim se tirent la bourre. Au hit de l’indécence, l’une d’elle, Adecco va même jusqu’à offrir des bons cadeaux de 50 € et des places de cinéma pour qui parraine des proches.

Les agences en concurrences sont des pourvoyeurs de main d’œuvre à bon marché. Ce procédé choque, à juste titre, mais il s’inscrit dans la logique que « tout se vend, peu importe la manière ». Peugeot qui se défend de connivence a même retiré son logo de l’affiche. Petite hypocrisie, car au final, Peugeot profite du rôle de rabatteur que jouent les agence d’intérim.

 D’ailleurs c’est le site de PSA qui va organiser dans un gymnase un nouveau forum de recrutement express (job dating), le troisième, alors que déjà près d’un millier de demandeurs se sont déjà présentés.

Le business de la main d’œuvre continue, organisé avec les agences d’intérim.

lundi 8 février 2016

Migrants : honte aux dirigeants européens !

    Alors qu'Alep est bombardée sans relâche depuis plus d'une semaine par l'armée de Bachar al-Assad et l'aviation russe, des dizaines de milliers de Syriens ont fui et sont bloqués à la frontière turque dans des conditions effroyables.

    Pour se dédouaner, les Européens exhortent la Turquie à ouvrir sa frontière. Il faut, bien sûr apporter une aide d'urgence à ces milliers d'hommes, de femmes et d'enfants à bout de force. Mais les dirigeants européens, qui donnent des leçons d'humanité à la terre entière, n'ont décidément aucune honte !

    S'il y a, chaque semaine, des dizaines de noyés en Mer Egée, c'est parce qu'ils ont fermé les frontières de l'Europe. Au sein même du continent, ils ont encore érigé des murs et des barbelés. Si bien que ceux qui ont survécu à la traversée de la Méditerranée doivent encore prendre le risque de mourir écrasés, électrocutés ou épuisés avant de parvenir dans le pays où ils pensent avoir un avenir.

    Face à la Turquie, les dirigeants de l'UE brandissent la Convention de Genève qui oblige à accueillir les réfugiés, mais, ils refusent de le faire eux-mêmes. Sans parler de l'Allemagne et la Suède qui ont adopté leur propre politique, les 26 autres pays de l'UE se sont péniblement mis d'accord pour relocaliser, comme ils disent, 160 000 migrants. A ce jour, ils n'en ont pas accueilli 1000, quand la Turquie compte 2,5 millions de réfugiés.

    L'Union européenne a sous-traité la gestion des réfugiés à la Turquie et à la Grèce. En échange d'une aide financière, ces deux pays sont censés renforcer leurs contrôles aux frontières et faire le tri entre « vrais » et « faux » réfugiés, étant entendu qu'aux yeux des gouvernants, la misère et la famine ne font pas partie des persécutions.

dimanche 7 février 2016

PSA : Encore un secteur et des travailleurs vendus !

PSA a annoncé la semaine dernière lors d’un CCE à Paris qu’elle « transférait » à Capgemini 198 salariés, dont 42 à Sochaux, de la Direction des Systèmes d’Information.

Vendre des secteurs d’activité, et le personnel avec, externaliser, c’est pour les entreprises le moyen de « baisser les coûts », ou encore  d’accroître «  l’agilité » du groupe.

Pour le personnel, il ne s’agit pas de se voir offrir des cours de gym, mais d’être ballotés d’actionnaires en actionnaires, et ceux de Peugeot comme ceux de Capgemini n’ont qu’un but : gagner de l’argent sur leur dos.

Nathalie Arthaud : Au rassemblement pour les Goodyear

vendredi 5 février 2016

Quand des élus se lâchent...

Ça se passe dans l’émission Cash investigation de France 2 sur les dangers des pesticides.

Élise Lucet s’est invitée à un diner dans un grand hôtel parisien où le président français du groupe Syngenta (géant de l’agroalimentaire) a convié des parlementaires. La journaliste interroge le président sur l’atrazine, un pesticide interdit dans l’Union Européenne depuis 2004, classé cancérogène et perturbateur endocrinien, toujours présent dans certaines nappes phréatiques.

Des élus manifestent leur mécontentement et interviennent : Gérard Bailly sénateur du Jura « les médias se croient tout permis » ou Michel Raison, sénateur de Haute Saône s’adressant à Elise Lucet « le jour où vous ferez un repas de famille, si on allait vous interviewer comme ça, vous seriez contente ? »

Pour ces « élus du peuple » comme ils disent, la famille, ce sont les représentants des grandes société capitalistes prêtes à faire courir des risques à la population pourvu que les actionnaires s’enrichissent… et les élus se gavent.

Castmétal-Colombier-Fontaine : Les grévistes victorieux devant le tribunal

Parce qu’ils avaient voulu monter en avril 2015 un syndicat CGT dans leur entreprise, une fonderie à Colombier Fontaine dans le Doubs, cinq salariés avaient été mis à pied et licenciées après cinq semaines d’une grève de protestation.

Cette grève avec occupation de l’entrée de l’usine, jour et nuit, suivie par une quarantaine de travailleurs majoritairement d’origine turque, avait été particulièrement longue et dure. Le Medef régional avait apporté un soutien très fort à la direction, et la CFDT, syndicat unique dans l’usine, inféodée au patron s’opposa à la grève. Les politiciens locaux notamment PS firent le service minimum. Isolés les cinq travailleurs se tournèrent alors vers les tribunaux et c’est la cour d’appel de Besançon, presque un an après leur licenciement, qui vient d’ordonner leur réintégration sous quinzaine et le rattrapage des salaires.

Cette victoire est à mettre au compte de la détermination des grévistes eux même, de leur combativité et du soutien que leur a apporté la CGT notamment.

jeudi 4 février 2016

PSA Sochaux : Opération « jobdating» .com

En décembre 2015, la direction Peugeot Sochaux a organisé une opération dite « jobdating ». Des centaines de travailleurs en recherche d’emploi étaient invités à se présenter dans un gymnase à Montbéliard pour être sélectionnés par des agences d’intérim. La presse s’était faite l’écho de cette opération en l’annonçant, puis en faisant un reportage.

La direction Peugeot fin Janvier fait état en comité d’établissement du passage de 567 travailleurs à la sélection et de 57 dossiers retenus. Les autres seront sollicités ultérieurement en fonction des besoins.

Cette opération qui avait suscité l’espoir chez de nombreux travailleurs s’est avérée une opération de communication relayée par la presse, elle n’en est que plus écœurante.

lundi 1 février 2016

Reprendre confiance dans notre force

    Les chauffeurs de taxis sont à bout. À cause de la concurrence des VTC, les voitures de tourisme avec chauffeur, leurs revenus sont en chute libre. Même en allongeant leur journée de travail, beaucoup n'arrivent plus à payer le crédit de leur voiture et de leur licence. Mais ils s'organisent et se battent pour défendre leurs intérêts.

    Il en va de même pour les éleveurs et les producteurs de lait. Ils vendent leurs produits à perte et n'arrivent à se payer un salaire que grâce aux aides de l'Europe et du gouvernement. Mais ils manifestent, ils mettent l'opinion de leur côté et forcent le gouvernement à les entendre.

    Et les salariés ? Combien d'ouvriers, d'employés, de techniciens sont, eux aussi, au bout du rouleau ? Combien d'hospitaliers, d'agents territoriaux ? Eux aussi accumulent les heures de travail et la fatigue et sont condamnés aux salaires de misère. Et que dire de ceux plongés au chômage et réduits à survivre avec les minima sociaux ?

    Eh bien, ils doivent, eux aussi, se manifester ! D'abord pour se faire entendre, puis pour réussir à résister aux attaques de leurs conditions de travail et de vie. Car les salariés subissent, depuis plusieurs années, une offensive systématique du grand patronat. Déjà violentes sous Sarkozy, les attaques ont empiré avec Hollande.

    La crise, la concurrence exacerbée et le chômage de masse ont été utilisés comme des moyens de chantage pour restaurer les marges et les profits des entreprises qui n'ont fait qu'enrichir une minorité. Les grandes banques réalisent plusieurs milliards de bénéfices annuels. Même des firmes comme PSA dont on nous a dit qu'ils étaient à deux doigts de la faillite pour justifier des milliers de licenciements, font désormais le bonheur de la Bourse.