Devant la cour d’appel de Besançon vendredi 3 février 2017,
un ouvrier victime de l’amiante, ayant travaillé toute sa vie dans la
fonderie de Peugeot à Sochaux, réclamait la condamnation de Peugeot.
En fonderie comme d’ailleurs dans toutes les usines, il y avait de
l’amiante partout, y compris dans les vêtements de protection comme les
gants par exemple. Le danger dû à l’amiante est connu depuis 1906, mais
le patronat avec la complicité de l’état en a fait un usage industriel.
La médecine du travail à Sochaux a fermé les yeux, pire certains
médecins du travail ont fait obstacle aux déclarations de contacts des
ouvriers avec l’amiante.
Pour toute défense Peugeot prétend « n’avoir pas eu conscience » du
danger. D’autres travailleurs vont être atteints par cette maladie qui
se déclenche à retardement.
Le mensonge et l’hypocrisie pour sa seule défense, Peugeot est à
l’image de ce patronat pour qui la santé des travailleurs passe après la
santé de ses profits.