Le groupe PSA va racheter Opel pour une somme rondelette. Il y a quelques années, PSA était décrit comme au bord de la faillite.
L'État est venu en aide au constructeur, au prix de quelques
milliards. En même temps, PSA a supprimé 17 000 emplois, en fermant
notamment l'usine d'Aulnay, et fait trimer pire que jamais ses salariés.
Les sacrifices des ouvriers et des contribuables ont donc permis à la
direction, au groupe et à ses actionnaires de se gaver au point de
pouvoir maintenant racheter un concurrent.