Le contrat qui liait l’Agglomération à la société de bus
Keolis depuis une quarantaine d’années arrivant à expiration, les
conseillers ont fait le choix d’une autre société, espagnole paraît-il
si tant est que cela veut dire quelque chose, pour le service public des
transports.
Ce qui a motivé leur choix, c’est un prix au kilomètre plus bas, et
des économies en perspective. En revanche pour les salariés, seule une
vague promesse de maintenir les 250 emplois de la société Keolis a été
faite… la veille du vote. Pour ceux de la sous-traitance, une centaine,
absolument aucune garantie !
Sur fond de rivalités en vue des élections législatives, les
conseillers ont voté à 96 voix pour et 17 contre, le changement de
délégataire avec un mépris souverain pour l’avenir des salariés.