samedi 30 septembre 2017

Chez PSA et chez les sous-traitants, la coupe est pleine !

Travailler du dimanche soir au samedi matin, soit sept jours sur sept, est devenu chose courante pour les équipes de nuit chez PSA mais aussi chez Faurecia. Les samedis travaillés s’accumulent, mais les patrons en veulent toujours plus.

Un accord récent limitait chez PSA le recours aux séances de travail supplémentaires à un samedi par mois, or la direction souhaite maintenant ajouter un samedi supplémentaire pour les équipes de doublage et un dimanche pour l’équipe de nuit. Pour le système qui produit la 308, tous les samedis du mois de septembre ont été travaillés, et ce sera le même régime en octobre et novembre, jours fériés compris. Les commandes affluent, les bénéfices flambent, 1,25 milliard en six mois pour PSA, 970 millions pour Faurecia, en hausse de 72% en 2016, alors s’il y a tant de travail, il faudra contraindre les patrons à embaucher.

De l’argent, il y en a, et des demandeurs d’emplois aussi.

lundi 25 septembre 2017

Contre les attaques de Macron et du patronat, continuer et amplifier !

    Les manifestations du 21 septembre, après celles du 12, ont permis à des centaines de milliers de travailleurs d'exprimer une nouvelle fois leur opposition à la destruction du Code du travail et aux attaques antiouvrières du gouvernement.

    Parmi ceux qui ont participé à la manifestation du 23 septembre destinée à soutenir Mélenchon et sa tentative de mettre sur pied une nouvelle mouture d'Union de la gauche, nombreux étaient ceux qui ont saisi l'occasion de marquer également leur hostilité à la politique de Macron.

    Macron et Philippe sont ouvertement au service des capitalistes. Pour ceux-là, les caisses de l'État sont grandes ouvertes. À elle seule, la réforme de l'impôt sur la fortune représentera au minimum un cadeau de plus de trois milliards d'euros en leur faveur.

    Pour trouver l'argent qu'il donne généreusement aux plus riches, le gouvernement augmente la CSG, diminue les APL ; il réduit le financement de tous les services publics, programme la disparition de 120 000 postes de fonctionnaires et supprime 150 000 emplois aidés qui assuraient bien des tâches indispensables dans de nombreuses communes.

mercredi 20 septembre 2017

PSA Sochaux : Boîte d'intérim virtuelle avec salaire virtuel


mardi 19 septembre 2017

Le 21 septembre et après, pour une riposte de tout le monde du travail!

    Des centaines de milliers de travailleurs ont manifesté le 12 septembre leur opposition aux ordonnances du gouvernement et à la destruction du Code du travail. Ce succès doit nous encourager à continuer.

    Il faut être encore plus nombreux à participer à la journée d'action appelée le 21 septembre par la CGT.

    Ce combat n'en est qu'au tout début. Le gouvernement mène une offensive frontale contre l'ensemble du monde du travail : gel des salaires des fonctionnaires, hausse de la CSG, suppression de 150 000 emplois aidés. Et les attaques se poursuivront.

    Le Premier ministre vient de confirmer son calendrier : après le Code du travail, ce seront l'assurance chômage et les retraites qui seront « réformées » en 2018.

    Après avoir décidé une baisse de 5 ? du montant des APL cet été, le gouvernement annonce que leur mode de calcul sera modifié afin de réaliser une économie d'un milliard. Cette économie, ce seront les classes populaires qui en feront les frais, tous ceux qui, pour payer leur loyer, devront se priver encore davantage.

mercredi 13 septembre 2017

Après la réussite des manifestations et des grèves du 12 septembre, continuer à se mobiliser !

Le gouvernement, relayé par les médias, parlait d’une « journée test » ? Le test est passé avec succès. Macron avait préparé son plan à coups d’ordonnances pour aller vite et mettre les travailleurs devant le fait accompli. Les centaines de milliers de manifestants d’aujourd’hui lui ont apporté une réponse cinglante. Ils ont montré qu’ils n’entendaient pas se laisser faire. Le mépris de classe de Macron a aussi sûrement fini de convaincre certains travailleurs qu’il était nécessaire de réagir.
Cette mobilisation est d’autant plus remarquable qu’elle s’est faite contre la direction de FO et de la CFDT. Mailly de FO a carrément sonné la démobilisation. Berger de la CFDT a refusé toute idée de manifestation tout en passant son temps à se lamenter…
Le gouvernement et le patronat sont déterminés à mener leur guerre sociale contre le monde du travail. Il faut que les travailleurs aient la même détermination à ne pas se laisser faire. La prochaine journée de mobilisation, du 21 septembre, doit être un succès plus grand que celui d’aujourd’hui. Et il faut profiter des jours à venir pour convaincre autour de nous d’autres travailleurs de se joindre à la mobilisation.
Cette première mobilisation est une réussite. Elle appelle une suite !
Nathalie ARTHAUD

lundi 11 septembre 2017

Le 12 septembre et après : faire entendre nos intérêts communs

    Vendredi dernier, Macron a dit qu'il serait d'une « détermination absolue » pour faire passer sa politique et il a ajouté qu'il ne céderait rien « ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes ». Voilà qui est clair.

    Quand ils avaient présenté les ordonnances contre le code du travail, la ministre Pénicaud et le Premier ministre Philippe avaient pris des pincettes, eux. Ils avaient expliqué que ce coup de massue sur la tête des travailleurs, c'était pour leur bien. Ils avaient essayé de faire croire qu'en donnant tous les droits aux patrons pour licencier sans limite, cela les « décomplexerait » pour embaucher. Mais c'était pour nous enfumer. Et c'est Macron qui le dit.

    En bon serviteur du patronat, il transpire le mépris de classe. Les patrons dirigent, lui gouverne, et les travailleurs n'ont qu'à être reconnaissants d'avoir la chance de pouvoir se faire exploiter sous leur baguette. C'est la vision du monde des classes dominantes, de ces capitalistes nés avec une cuillère d'argent dans la bouche et qui tirent leur richesse de notre travail. Eh bien, il faut répondre à Macron et à ses maîtres ! Et mardi 12 septembre, nous aurons l'occasion de protester.

    Il faut se saisir de l'occasion pour dire ce que nous pensons de ses mesures antiouvrières, notre rejet de ses ordonnances qui dynamitent le code du travail, de la hausse de la CSG, de la suppression des 150 000 emplois aidés, du gel des salaires des fonctionnaires... Il faut exprimer notre colère contre ce gouvernement qui, en même temps qu'il réduit les APL pour les plus pauvres, supprime aux trois quarts l'impôt sur la fortune. Les plus riches pourront satisfaire tous leurs caprices, l'État prendra ce dont il a besoin dans la poche des travailleurs, des retraités et des chômeurs.

samedi 9 septembre 2017

Fin des contrats aidés dans les EHPAD : Des conséquences désastreuses.



mardi 5 septembre 2017

Le 12 septembre, faire entendre la protestation des travailleurs contre la politique du gouvernement

    Le gouvernement a publié ses ordonnances modifiant le Code du travail. C'est une attaque frontale contre le monde ouvrier.

    L'attaque majeure consiste à démolir le contrat de travail en permettant au patronat de le remettre en cause quand il veut, comme il veut. Il pourra le faire par des « accords d'entreprise », en face desquels, à cause de la pression du chômage, les travailleurs devront s'incliner ou prendre la porte. Avec la réduction et le plafonnement des indemnités prud'homales, le patronat aura la garantie que même en cas de licenciement reconnu abusif cela ne lui coûtera pas cher.

    Le fait que le patron fasse sa loi dans l'entreprise est une réalité vieille comme le capitalisme. Mais le mouvement ouvrier avait imposé quelques limitations. Le but de ces ordonnances est de les faire voler en éclat.

    Pénicaud met en avant les intérêts des petites entreprises pour justifier cette réforme du Code du travail. Et les médias nous montrent des petits patrons qui considèrent les militants syndicaux comme des empêcheurs d'exploiter en paix, se réjouissant à l'idée de pouvoir imposer tout ce qu'ils voudront à leurs salariés. Mais il ne faut pas se laisser tromper. C'est le grand patronat qui est à la manoeuvre et c'est pour son compte que le gouvernement agit.

lundi 4 septembre 2017

Transports scolaires : Pour les écoliers, ce sera « En Marche » !



LCI : Le live politique Interventions de Nathalie Arthaud

vendredi 1 septembre 2017

Licenciements, précarité et chantage patronal sur ordonnances