mardi 31 octobre 2017

Macron en Guyane : qui sème le mépris récolte la révolte !

« Je ne suis pas le père Noël ». Telle a été la première déclaration de Macron à son arrivée en Guyane la semaine dernière. Dans ce vestige de l’empire colonial, près de la moitié des familles vivent sous le seuil de pauvreté et un jeune sur deux est au chômage. Une partie des habitants n’ont ni eau courante, ni électricité.

À côté de cette population dans le dénuement, il y a le centre spatial de Kourou d'où sont lancées les fusées Ariane, doté d’équipements ultramodernes et d’un centre médical longtemps réservé aux seuls employés de la base. Un contraste aussi choquant est révoltant ! Revendiquer la fin des injustices, ce n’est pas demander que l’État fasse des « cadeaux », mais qu’il respecte enfin le droit élémentaire de la population de vivre correctement !

Au printemps dernier, les Guyanais se sont mobilisés pour faire entendre leurs droits : pendant cinq semaines, le territoire a été paralysé par une grève générale et des barrages où se retrouvaient toute la population, en particulier la jeunesse des quartiers populaires. Face à leur détermination, le gouvernement de l’époque avait été obligé de s’engager à mettre en œuvre un plan d’un milliard d’euros pour les besoins les plus urgents et à examiner sans délai le financement de mesures chiffrées à deux milliards d’euros.

vendredi 27 octobre 2017

PSA Sochaux : Des intérimaires dénoncent les mensonges de la direction.



lundi 23 octobre 2017

La lutte d'ensemble du monde du travail est une nécessité

    Le budget de la Sécurité sociale est discuté à l'Assemblée nationale cette semaine et le gouvernement a annoncé qu'il allait réduire son déficit de trois milliards d'euros. Comment ? En prenant dans les poches des travailleurs, en réduisant ce à quoi ils ont droit quand ils sont accidentés, malades ou retraités.

    Il augmente la CSG pour les salariés et pour les retraités. Il augmente le prix du forfait hospitalier de 18 à 20 euros par jour. Et il réduit les dépenses de l'assurance-maladie. Il dérembourse des médicaments. Il coupe dans les budgets des hôpitaux alors que les urgences et bien des services sont surchargés en permanence. Il supprime des lits d'hôpitaux « qui ne servent à rien », comme a osé le dire la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, alors que dans bien des hôpitaux les malades sont poussés dehors à peine convalescents, justement à cause du manque de lits.

    Puis, la ministre de la Santé veut faire la chasse aux malades exactement comme la ministre du Travail veut faire la chasse aux chômeurs. La pression des contrôleurs de la Sécurité sociale va s'ajouter à la peur du licenciement pour pousser encore plus de travailleurs à retourner au travail alors qu'ils sont encore malades ou pas remis de leur accident.

    À quoi serviront ces milliards économisés ? À alléger le peu d'impôts que les capitalistes payent au regard de leur fortune ! Vendredi dernier, la fin de l'impôt sur la fortune, l'ISF, a été votée au Parlement ainsi qu'une baisse des taxes sur les revenus du capital. Au total, c'est un cadeau de 4,5 milliards d'euros pour les plus riches. Le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, a dit les choses très clairement : en parlant des mille plus grosses fortunes du pays, il a déclaré, « aujourd'hui [ils] paient 400 millions d'euros d'ISF. Nous allons leur rendre ces 400 millions d'euros ». Pour ces milliardaires ou multi-millionnaires, ce ne sera qu'une goutte d'eau dans la piscine de leur fortune, mais c'est tout un symbole.

mardi 17 octobre 2017

Sochaux-Montbéliard (Doubs) : Enseignants mobilisés contre la suppression de contrats aidés



lundi 16 octobre 2017

Contre Macron et sa politique, continuer de se faire entendre !

    Lors de sa première interview télévisée depuis son élection, Macron n'a fait que répéter les mêmes contrevérités mille fois entendues depuis cinq mois, en les accompagnant du mépris anti-ouvrier dont il est coutumier. Amené à s'expliquer sur sa dénonciation de ceux qui « foutent le bordel », il a reproché aux travailleurs de GM&S licenciés de réclamer une prime de licenciement supérieure aux ridicules indemnités légales auxquelles ils ont droit.

    Si son gouvernement prend des ordonnances qui démolissent le Code du travail et permettent au patronat de licencier plus facilement et de réduire les salaires, ce serait pour favoriser le « dialogue social » !

    S'il diminue les impôts des plus riches et leur fait près de cinq milliards d'euros de cadeaux, ce serait, dit-il, pour « favoriser l'investissement et dynamiser l'économie ».

    Macron reprend à son compte tous les mensonges patronaux et, comme tous ses prédécesseurs, il est même allé jusqu'à prétendre que le taux de chômage est en train de baisser.

    Macron n'avait rien à dire aux travailleurs, aux six millions de femmes et d'hommes privés d'emploi, condamnés à passer de CDD en mission d'intérim ou en stage sans débouché. Par toute sa politique et ses discours, il démontre jour après jour qu'il sert exclusivement les intérêts du patronat et des plus riches.

lundi 9 octobre 2017

Travailleurs du public et du privé, se défendre tous ensemble !

    Face aux travailleurs de GM&S venus défendre leur emploi, Macron a une nouvelle fois affiché son mépris de classe. Il y a un mois, il s'en prenait aux « fainéants ». Aujourd'hui, il s'en prend à ceux qui manifestent et sont accusés de « foutre le bordel ». Pour ce représentant du patronat, les travailleurs devraient se laisser exploiter et licencier sans protester ! Des propos tenus loin des travailleurs qui ont trouvé face à eux des CRS et des gaz lacrymogènes !

    Mais ceux qui « foutent le bordel » dans la société, ce sont les capitalistes et tous ceux qui, comme Macron, servent leurs intérêts à l'Élysée et dans les ministères.

    GM&S est un sous-traitant de Peugeot et de Renault. Ces deux constructeurs automobiles sont directement responsables des licenciements qui touchent 157 travailleurs sur un effectif total de 277 salariés. Les profits de Peugeot et de Renault atteignent des niveaux record, plus de cinq milliards d'euros, soit l'équivalent de dizaines de milliers d'emplois. Mais les dirigeants de ces groupes veulent en faire encore plus.

mercredi 4 octobre 2017

Mon intervention au conseil municipal à propos de la grève des fonctionnaires

Après que le gouvernement s’en soit pris au code du travail, c’est l’Etat patron qui s’en prend à ses propres salariés

Le gel du point d’indice des fonctionnaires qui sert au calcul des salaires et retraites est maintenu.
La hausse de 1.7 de la CSG s’appliquera aux fonctionnaires.
Un jour de carence sera appliqué en cas de maladie.
Au programme de Macron 120 000 fonctionnaires devraient être supprimés, auxquels s’ajouteront 150 000 emplois aidés.

J’espère que la grève dans la fonction publique appelée par tous les syndicats sera un succès, et qu’elle contribuera à la perspective d’une offensive d’ensemble du monde du travail.

 Je lui apporte mon soutien.

Suppression des emplois aidés dans les communes

La commune de Grand Charmont comme beaucoup d’autres a commencé à supprimer les emplois aidés que le gouvernement ne finance plus. Ce sera 150 000 employés renvoyés à Pole Emploi.
A Grand Charmont, c’est plus d’une dizaine de travailleurs qui ont ou vont perdre leur travail. C’est une saignée.

Le Maire répond qu’il n’a plus les financements, qu’à l’époque de leur mise en place le préfet avait encouragé la mairie à embaucher, et que cela lui coutait déjà 20 000 € pris sur un budget de commune pauvre.

C’est d’autant plus insupportable, que ses emplois étaient utiles au fonctionnement des services de la commune et des écoles.

lundi 2 octobre 2017

Faire reculer ce gouvernement des riches !

    L'émission Cash Investigation sur France 2 consacrée aux conditions de travail dans les supermarchés et entrepôts Lidl ainsi que dans les centres d'appel de Free a donné l'occasion à des employés de dénoncer les cadences infernales, l'absence de pauses, les pressions de l'encadrement, les licenciements abusifs.

    Beaucoup de travailleurs ont pu reconnaître dans ces reportages les conditions de travail qui leur étaient imposées. Dans bien des entreprises, et pas seulement les plus petites, les travailleurs doivent se défendre contre l'arbitraire patronal et l'aggravation de l'exploitation.

    En démantelant le Code du travail, le gouvernement supprime les quelques limites légales qui contribuaient à freiner un peu certains patrons. Les mesures gouvernementales laisseront les mains encore plus libres aux employeurs qui n'auront même plus à craindre la sanction des Prud'hommes.

    Plus grave encore, en permettant de « négocier » entreprise par entreprise des droits collectifs qui étaient jusque-là garantis à l'échelle du secteur, le gouvernement ouvre la porte à de nouvelles offensives contre les salaires, l'emploi et les conditions de travail.

    Les chauffeurs routiers qui se mobilisent depuis une semaine dénoncent la possibilité offerte au patronat du secteur de supprimer leurs primes et d'imposer ainsi une baisse de salaire pouvant atteindre 1200 euros. Ce que redoutent les routiers, tous les autres salariés ont des raisons de le craindre.

    Après avoir démantelé le Code du travail, le gouvernement s'apprête à recommencer la farce du « dialogue social » pour imposer de nouvelles régressions sociales. Macron a déjà annoncé qu'il recevrait à l'Élysée les dirigeants des centrales syndicales le 12 octobre pour aborder les « prochaines réformes sociales », notamment celle de l'Assurance-chômage.

dimanche 1 octobre 2017

Sochaux : Une obligation de quitter le territoire français particulièrement écœurante.

Le préfet du Doubs a signé le 18 septembre un arrêté d’OQTF à l’encontre d’un jeune marocain de 16 ans, gravement malade, et de son père.

Arrivés tous deux à Besançon au mois de mai, ils avaient obtenu de l’hôpital l’assurance que la pathologie d’Imad, une maladie neurodégénérative sévère, pouvait y être soignée. La préfecture était au courant de l’état de santé du jeune garçon puisqu’une demande d’Aide Médicale d’État (AME) était en cours, cela ne l’a pas empêchée de signer un premier arrêté d’expulsion, mais la police aux frontières a estimé impossible de le déplacer…

Depuis, Imad et son père ont été hébergés en urgence… dans un hôtel à Sochaux et doivent attendre la réponse au recours en annulation qu’a déposé leur avocat devant le Tribunal Administratif de Besançon. Dans un pays qui a accueilli le roi du Maroc venu se faire opérer des yeux dans un grand hôpital parisien début septembre, les droits de l’homme, les droits des enfants malades, mais surtout les droits des plus pauvres sont bafoués tous les jours. De façon ignoble.