Au fil des manifestations, des centaines de milliers de travailleurs ont saisi l'occasion d'exprimer leur haine de Macron. Et du côté des cheminots, en première ligne dans le combat, l'écrasante majorité a confirmé, dans le référendum organisé par les syndicats de la SNCF, le rejet de la réforme, déjà exprimé par la grève.
Que leur répond le gouvernement ? Il a le culot de présenter la reprise par l'État d'une partie de la dette de la SNCF comme un cadeau qui devrait inciter les cheminots à accepter la réforme. Comme s'ils étaient en quoi que ce soit responsables de la dette ! Et pour dresser l'opinion publique contre les cheminots, ministres et commentateurs y vont de leur couplet affirmant que la reprise de 35 milliards de dette va coûter aux contribuables.