mercredi 26 février 2020

Faurecia Beaulieu Mandeure : Inondation d'argent public, assèchement des emplois



PSA Sochaux : Cancer de l'amiante : un ancien ouvrier fait condamner Peugeot en justice

mardi 25 février 2020

LCI Le Grand Soir : passages de Nathalie Arthaud

Aux municipales : dire sa révolte contre la politique de Macron et le capitalisme !

   
Le gouvernement s'apprête à utiliser l'article 49.3 de la Constitution pour imposer la retraite par points sans vote au Parlement. Avec plus de 300 députés LREM à l'Assemblée, il est pourtant sûr d'avoir la majorité. Il est simplement pressé d'en finir au plus vite avec une réforme qui a mis des centaines de milliers de travailleurs en grève et qui ne passe pas dans le monde ouvrier.

    Quels que soient ses discours sur la nouvelle façon de faire de la politique, Macron préfère les bonnes vieilles méthodes autoritaires ! Pour lui, comme pour ses députés, prêts à voter cette loi des deux mains, seuls comptent les intérêts des plus riches de ce pays. L'âge de la retraite sera repoussé et les pensions seront diminuées parce que le grand patronat veut payer de moins en moins.

    La Macronie risque de le payer politiquement cher et très vite puisque les élections municipales auront lieu le 15 mars.

    Dans les grandes villes, les municipales sont des élections politiques dans le sens où l'on vote d'abord pour un parti. Bien des travailleurs souhaitent rejeter les candidats de Macron sans avoir à voter pour d'autres politiciens qui ne valent pas mieux. C'est pourquoi Lutte ouvrière présente ses propres listes dans la mesure de ses forces. Nous sommes loin de couvrir toutes les villes, mais LO sera présente dans près de 240 communes.

mardi 18 février 2020

Dans la rue et aux municipales, il faut faire entendre le camp des travailleurs

   
L'examen du projet de loi sur les retraites a commencé ce lundi à l'Assemblée nationale. Une journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles est prévue jeudi 20 février, et c'est une bonne chose.

    Le gouvernement dispose des moyens législatifs pour imposer cette réforme, mais il faut montrer que cette attaque ne passe pas et ne passera jamais dans la tête de millions de travailleurs. Il faut continuer d'affirmer notre rejet de ce gouvernement, à genoux devant le grand capital.

    L'offensive contre le monde du travail ne se limite pas au saccage des retraites. Elle met en cause les conditions de travail et de vie de toutes les classes populaires. L'exploitation, la course à la rentabilité et la loi du profit rendent le travail de plus en plus dur, de plus en plus précaire et mal payé. Mais elles s'imposent aussi à tous les autres domaines de la vie sociale, à la santé, à l'éducation, aux transports ou au logement.

    Nombre de quartiers ouvriers abandonnés par l'État sont transformés en ghettos de pauvres, où la misère, le désoeuvrement et l'absence de perspectives favorisent les incivilités, les trafics et les violences en tout genre. Renouer avec les luttes collectives, se faire respecter du grand patronat et du gouvernement est la seule voie pour inverser la situation et assurer un avenir au monde ouvrier, à la jeunesse et à toute la société.