mardi 16 juillet 2019

Contre les attaques du gouvernement et des capitalistes, préparons la riposte !

   
On a vu des drones, des robots multitâches, des exosquelettes et même une plateforme volante digne de la science-fiction, ce dimanche sur les Champs-Elysées. De formidables progrès technologiques transformés en engins de mort et un bon coup de pub pour les marchands de canon : voilà un aspect du traditionnel défilé du 14 juillet. Un hommage à l'armée d'autant plus déplacé que lors de la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, l'armée royale n'était évidemment pas du côté des insurgés, mais ouvrait au contraire le feu sur eux !

    Macron paradant en chef des armées n'a pu éviter quelques sifflets de manifestants gilets jaunes, ce qui a indigné Castaner et toute la caste politicienne « en ce jour où la nation est réunie ». Quelle blague ! Dans la tribune des officiels, derrière Macron, se trouvait François de Rugy, le ministre de la transition écologique mis à mal par des révélations sur son train de vie aux frais de l'État. De Rugy a justifié ses dîners à base de homards et de grands crus par la nécessité de « rester connecté » à la société. Pour ces politiciens, la « société » se résume au petit monde qui gravite autour de la bourgeoisie qu'ils servent et dont ils imitent les manières et le train de vie. Oui, dans cette prétendue « nation unie », il y a une frontière sociale entre les capitalistes que ces politiciens représentent et le monde du travail, qui vit une toute autre réalité.

mardi 9 juillet 2019

Grèce : Tsipras chute, discrédité par sa soumission au capital

   
En Grèce, la droite vient de remporter les élections législatives, obligeant l'ex-Premier ministre Alexis Tsipras, le leader de Syriza, à quitter la scène. Voilà la conséquence de quatre années de gouvernement de ce parti qui avait suscité tant d'espoir parmi les couches populaires de ce pays et au-delà, à son arrivée.

    À l'époque Alexis Tsipras passait pour un homme de gauche, capable de résister aux grandes banques qui veulent obliger la population grecque à payer une dette colossale dont elle n'était pas responsable.

    La Grèce était étranglée par les financiers exactement comme peuvent l'être des municipalités, des hôpitaux ou même des particuliers entraînés dans la spirale du surendettement. Et la spéculation financière sur sa dette plaçait la Grèce au bord du gouffre.

    L'économie du pays commença à s'effondrer. L'État grec fut mis sous la tutelle de ses créanciers à travers une troïka composée de représentants de l'Union européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI qui venaient contrôler son budget. Et, sous leurs directives, les gouvernements prenaient des mesures d'austérité féroces à l'encontre d'une population déjà très pauvre.

lundi 8 juillet 2019

Pays de Montbéliard : Au service du patronat



Football club de Sochaux : Le cirque sur le dos de l'exploitation des travailleurs



samedi 6 juillet 2019

PSA Sochaux : La valse des millions



mardi 2 juillet 2019

Les migrants sont nos frères de classe

   
À en croire Matteo Salvini, le Ministre de l'Intérieur italien et chef du parti d'extrême droite la Ligue, la marine de son pays a été attaquée par le bateau d'une organisation humanitaire piloté par une capitaine allemande de 31 ans.

    Après avoir fait des va-et-vient aux abords de l'espace maritime italien, en attente d'une autorisation officielle, la capitaine du bateau humanitaire Sea-Watcha décidé de forcer le destin et le blocus des eaux territoriales italiennes. Elle est entrée dans le port de Lampedusa samedi 29 juin en pleine nuit pour débarquer enfin les quarante migrants qui avaient été secourus en mer deux semaines plus tôt alors qu'ils risquaient la mort sur leur canot pneumatique à la dérive.

    Voilà « l'acte de guerre », comme l'a appelé Matteo Salvini, pour lequel cette jeune capitaine risque dix ans de prison.

    Pour les politiciens d'extrême droite comme Matteo Salvini, il faut laisser mourir les migrants en mer ou les ramener à la case départ. Et cela revient presque au même, car poussés par la guerre ou la misère, ou les deux, ils retenteront inlassablement la traversée jusqu'à réussir ou mourir.

    Méditerranée est devenue un cimetière. Depuis 2014, plus de 15 000 personnes venant du continent africain y sont mortes en essayant de rejoindre l'Europe. Et c'est la politique anti-migrants de tous les gouvernements européens qui en porte la responsabilité. Les gouvernements dirigés par des démagogues d'extrême droite à la Salvini, mais aussi ceux qui le sont par les prétendus progressistes à la Macron. Tous se sont mis d'accord pour rendre les frontières de l'Europe de plus en plus meurtrières et créer cette mini armée qu'est Frontex, qui empêche les migrants de rejoindre les côtes européennes.