mardi 26 novembre 2019

Montbéliard Agglomération : Collèges saturés, enfants baladés.



Le 5 décembre, tous en grève et en manifestation !

   
Ouvriers, employés, techniciens, infirmières et aides-soignantes, cheminots, conducteurs de bus ou de métro, enseignants... la grève du jeudi 5 décembre doit être notre affaire à tous.

    Quoi que l'on pense des confédérations syndicales et de leurs calculs divers et variés, il faut y aller. Nous n'avons que trop attendu pour réagir et nous opposer aux reculs imposés par le gouvernement ou le grand patronat. Le 5 décembre nous offre la possibilité de dire « ça suffit ». Profitons-en !

    Macron veut faire passer cette journée pour une grève corporatiste des salariés des régimes spéciaux. Que le 5 décembre se limite à une grève des transports l'arrangerait bien ! Diviser pour régner est un grand classique des dirigeants. Ne tombons pas dans ce piège ! Ne restons pas spectateurs de ce bras de fer qui nous concerne tous.

    Macron l'a expliqué la semaine dernière : en plus de passer à un système de retraite par points, il prépare des mesures d'économie pour résorber le futur déficit des retraites. Cela signifie de nouvelles règles, avec un autre système de décote ou d'âge pivot qui forceront chacun à travailler plus longtemps.

mardi 19 novembre 2019

Le 5 décembre, ensemble, engageons le combat !

   
Cela fait trop longtemps que nous, travailleurs, subissons sans rien dire les coups du grand patronat et de ses valets politiques. Le moment est venu de dire notre ras-le-bol. Ras-le-bol des bas salaires, ras-le-bol des suppressions d'emplois et de la précarité, ras-le-bol des conditions de travail de plus en plus dures ! Et stop à la démolition des retraites ! Que nous soyons salariés du privé ou du public, nous avons la possibilité d'exprimer cette colère jeudi 5 décembre. Ne ratons pas cette occasion !

    Le gouvernement ne veut retenir du 5 décembre que les appels à la grève reconductible à la SNCF et à la RATP. Quant aux médias, c'est tout juste s'ils n'en parlent pas comme d'une journée de défense des régimes spéciaux. Mais s'il s'agit bien d'un appel sur les retraites, il est interprofessionnel et concerne le privé comme le public. Car cette réforme nous attaque tous.

    Le gouvernement a abandonné l'idée de fixer un âge pivot à 64 ans, mais la logique est celle-là : nous faire travailler plus longtemps pour des pensions réduites. Il faut s'opposer à cette nouvelle attaque sur les retraites. Et profitons du 5 décembre pour dire tout ce que nous avons sur le coeur !

    Depuis des années, nous serrons les dents dans l'espoir de jours meilleurs. Mais l'attente et la passivité ne payent pas. Les reculs succèdent aux reculs. Tout y passe : salaire, emploi, horaires, congés, allocations chômage, accès aux services publics et maintenant... les retraites.

mardi 12 novembre 2019

Le 5 décembre, se faire craindre du gouvernement, c'est possible !

   
Trois semaines nous séparent de la journée de grève interprofessionnelle appelée par la CGT, FO, Solidaires et la FSU sur la réforme des retraites. Ce sont trois semaines qu'il faut mettre à profit pour préparer cette mobilisation.

    Cette journée permettra, bien sûr, de dire non à cette énième réforme qui fera encore reculer l'âge de départ et diminuera les pensions. Le gouvernement parle des régimes dits « spéciaux » pour tenter de diviser les travailleurs en pointant ceux qui seraient « privilégiés ». Mais les vrais privilégiés, les milliardaires amis de Macron, seront épargnés, quand sa réforme frappera tous les salariés.

    Avec des pensions calculées, non plus à partir des 25 meilleures années, mais de toute la carrière, tous les salariés seront perdants. Et il y a ce système de points qui s'apparente à un chèque en blanc demandé par l'État. Le gouvernement vient de prendre 3,5 milliards aux chômeurs, ou encore 1 milliard aux bénéficiaires de l'APL, eh bien demain il pourra en faire autant sur le dos des retraités !

    Plus largement, le 5 décembre peut être l'occasion d'exprimer toute la colère accumulée par le monde du travail. Et, réussi, il peut être une première étape pour se faire respecter de Macron et du grand patronat.

    Depuis la rentrée, de nombreuses professions ont exprimé leur malaise, les journées de grèves se sont multipliées, à la SNCF, à la RATP, et dans la santé où les hôpitaux fonctionneront au ralenti jeudi 14 novembre.

jeudi 7 novembre 2019

Hôpital Nord Franche-Comté-Trévenans Urgences : toujours pire



mardi 5 novembre 2019

Chômage, retraite : des bombes sociales contre tous les travailleurs

   
Avec sa réforme chômage, le gouvernement va plonger des centaines de milliers de travailleurs supplémentaires dans la précarité et la misère. Neuf millions de pauvres sont déjà recensés dans le pays, dont 2,2 millions sont des travailleurs en activité. À ses yeux, cela ne suffisait peut-être pas !

    D'après l'Unedic, le durcissement des conditions d'accès à l'indemnisation et aux droits rechargeables, ainsi que la révision du mode de calcul, vont frapper 1,3 million de personnes.

    Au 1er avril, beaucoup verront leur indemnisation s'effondrer, à commencer par les travailleurs précaires, forcés d'enchaîner les CDD, maintenus en intérim ou employés saisonniers, qui cumulent un salaire et des allocations chômage, déjà insuffisants pour boucler les fins de mois.

    Pénicaud, la ministre du Travail, présente ces nouvelles règles comme « favorisant le retour à l'emploi ». Autrement dit, acculez les chômeurs et affamez-les, ils trouveront un emploi ! C'est révoltant et cynique.

    Dans cette société, les gouvernants trouvent toujours de bonnes excuses aux agissements des riches et donnent toujours tort aux travailleurs. Là, ils accusent les chômeurs de choisir de ne pas travailler et de vivoter aux crochets de la société. Comme si les allocations chômage n'étaient pas des droits que les salariés se sont payés en travaillant ! La moitié des chômeurs ne perçoit d'ailleurs aucune indemnité.

    L'intérim, les CDD, le recours ponctuel à la sous-traitance et aux temps partiels sont érigés en mode de fonctionnement dans toutes les grandes entreprises. Pour cela, le grand patronat viole ou contourne la loi depuis des dizaines d'années, et il continuera de le faire parce que c'est tout bénéfice.

vendredi 1 novembre 2019

Projet de fusion PSA - Fiat Chrysler Le Monopoly continue