mardi 26 février 2019

Ascoval, Ford, PSA : contre la logique capitaliste, nos intérêts de travailleurs !

   
« Il faudrait faire payer l'impôt à tous, y compris aux plus modestes », a proposé la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault. Le gouvernement a aussitôt démenti, mais un de ses représentants aura à son tour joué sa petite musique contre les plus pauvres. Quelques jours plus tôt, Edouard Philippe avait expliqué qu'il faudrait exiger des « contreparties » en échange du RSA, comme si les bénéficiaires des aides sociales étaient de bienheureux profiteurs. Dans la même veine, Gourault pointe du doigt les travailleurs non imposables sur le revenu qui n'auraient pas « le sens de l'impôt » !

    Il fallait oser ce mensonge grossier, alors que même les smicards, les précaires, les chômeurs ou les retraités au minimum vieillesse payent la TVA, l'impôt le plus inégalitaire qui soit, puisqu'il est au même taux pour tous, milliardaires comme ouvriers.

    Inspirées par leur chef, les troupes de Macron savent désigner les plus modestes comme des irresponsables auxquels il faudrait inculquer le sens du bien commun. Et elles rivalisent d'imagination pour proposer de nouvelles façons de présenter l'addition aux classes populaires, au nom de la justice sociale. Pour ce gouvernement comme pour ses prédécesseurs, tout est envisageable, sauf s'en prendre aux capitalistes, aux véritables fabricants du chômage et de la pauvreté.

mardi 19 février 2019

Combattre le capitalisme, une nécessité matérielle et politique

  
  Après l'agression antisémite dont Finkielkraut a été victime, une partie de la caste politique et médiatique instruit un procès à charge contre les gilets jaunes. Oubliées les revendications légitimes de hausse du pouvoir d'achat ! Oubliée la demande de justice sociale et du rétablissement de l'ISF ! Le mouvement est ravalé à une « horde » complotiste, haineuse et violente.

    Tout travailleur conscient rejette la saloperie antisémite comme toutes les autres formes de racisme. Les crapules qui profitent de ce mouvement populaire pour parader rappellent les pires moments de l'histoire où les Juifs, les Tziganes et les militants ouvriers antifascistes étaient menés aux camps d'extermination.

    Les antisémites, comme les xénophobes et les racistes, qu'ils viennent de l'extrême droite ou des milieux intégristes religieux, préparent une société barbare dont les travailleurs seraient les principales victimes. Mais l'antisémitisme n'a pas été inventé par les gilets jaunes !

    S'il y a des responsables à pointer du doigt, il faut les chercher du côté de ces dirigeants politiques qui manifesteront peut-être mardi 19 février pour le dénoncer. En accusant les immigrés de tous les maux et en nous renvoyant en permanence à notre identité nationale, ils alimentent le climat délétère sur lequel peut aussi fleurir l'antisémitisme. Alors, que ces gens-là fassent la leçon aux gilets jaunes est révoltant !

    Il y a trois mois, plusieurs centaines de milliers de femmes et d'hommes ont revêtu le gilet jaune pour exprimer une colère sociale. Chaque semaine, des dizaines de milliers d'entre eux continuent de se mobiliser. Pas seulement dans les manifestations du samedi, mais aussi sur des ronds-points et dans des petites villes où les caméras de télévision ne trouvent rien de croustillant car il n'y est question que de fins de mois difficiles et de galères de boulot.

mardi 12 février 2019

PSA Hérimoncourt : Une mobilisation réussie



lundi 11 février 2019

Comédie franco-italienne : un avant-goût de la campagne des Européennes

    Rien ne va plus entre les gouvernements français et italien ! Parce que le vice-Premier ministre italien a rencontré des gilets jaunes en France, Macron a décidé de rappeler son ambassadeur à Rome, chose inédite depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Cette montée de testostérone s'inscrit dans une longue série de provocations verbales entre les deux gouvernements. Macron a parlé du gouvernement italien comme de « la lèpre nationaliste ». En réponse, Salvini, le sulfureux leader de la Ligue du Nord, a désigné Macron comme « un très mauvais président qui gouverne contre les Français »... Alors, comme l'a dit Griveaux, le gouvernement a voulu « sonner la fin de la récréation » !

    C'est peut-être la fin de la récréation, mais ce n'est pas la fin de la comédie. Car à l'approche des Européennes, chacun des protagonistes a intérêt à la faire durer. Macron veut se faire reconnaître comme le champion de l'idée européenne, du libéralisme et d'un prétendu humanisme ouvert sur le monde. À l'opposé, Salvini et derrière lui Le Pen ont pris pour fonds de commerce le souverainisme et la lutte contre l'immigration. Ils se servent mutuellement de faire-valoir.

    Tous deux partagent la même stratégie : remplacer le clivage gauche-droite par celui opposant les anti et les pro-Européens.

    Pendant près d'un siècle, le PS et le PCF qui prétendaient représenter les intérêts des travailleurs ont fait croire que la lutte de classe s'exprimait électoralement dans l'opposition gauche-droite. Ils ont imposé l'idée que, quand on appartenait au monde du travail, il fallait éliminer la droite et toujours voter à gauche.

jeudi 7 février 2019

PSA veut continuer à supprimer des emplois



mercredi 6 février 2019

C’est la nuisance des capitalistes qui ruisselle



Manifestation du 5 février à Paris : Interview de Nathalie Arthaud

dimanche 3 février 2019

La mascarade du grand débat et les intérêts des travailleurs

   
Pour que le « grand débat national » se substitue, dans les médias, au mouvement des gilets jaunes, Macron et ses ministres en font des tonnes. La mise en scène est soignée, avec des débats de plusieurs heures, où, en bras de chemise, ils écoutent patiemment et prennent des notes... Le tout, retransmis en direct à la télévision.

    Le cinéma tourne parfois court, comme lors de cette réunion avec des maires d'outre-mer où Macron s'est exaspéré des trop nombreuses interventions de ceux qu'il appelle avec condescendance « les enfants »... Mais pour le pouvoir, ces petites contrariétés valent toujours mieux que la colère des gilets jaunes.

    Cette colère populaire continue de s'exprimer, tous les samedis. Elle est alimentée par l'hypocrisie du gouvernement qui prétend redonner la parole au peuple mais qui limite de plus en plus le droit de manifester. Que ce soit en usant des violences policières pour mettre fin aux rassemblements ou avec sa loi prétendument anticasseurs, mais qui cible en réalité la liberté de manifester.

    Pour mettre fin à la contestation, Macron aurait décidé de jeter un nouvel os à ronger : un référendum. Celui-ci viendrait conclure le grand débat et serait la preuve de la bonne foi du gouvernement : les citoyens auraient non seulement la parole mais aussi le pouvoir de décider. Après la mascarade du grand débat, le leurre du référendum !

vendredi 1 février 2019

PSA Sochaux : Ce sont les intérimaires qui paient la crise