Dans une certaine mesure, le résultat des écologistes témoigne d'une inquiétude légitime sur l'avenir de la planète. Mais sans une remise en cause du fonctionnement de l'économie, la protection de l'environnement ne peut que buter sur les intérêts des grands groupes capitalistes. Des Verts à Hulot, les ministres écologistes ont servi d'alibi à bien des gouvernements, plus soucieux des profits de Total et autres pollueurs que de l'environnement.
Quant aux salariés, aux chômeurs, aux retraités des classes populaires, ils sont largement restés à l'écart du scrutin. Aux abstentionnistes, nombreux dans les communes ouvrières, il faut ajouter les travailleurs immigrés qui, bien que vivant en France et y payant des impôts, sont privés du droit de vote.