Les médias radio, télé, journaux se répandent ces jours-ci sur les records des ventes 2017 des marques PSA.
« Record historique dans le monde : 3,632 millions de voitures vendues ».
Mais l’envers du décor n’est pas aussi glorieux. Les capacités de
production du groupe sont portées au maximum, les usines fournisseurs et
les centres de production sont en surrégime, 24 h sur 24 h, samedi et
dimanche, jours fériés, heures supplémentaires, allongements quotidiens
de la journée de travail.
C’est à marche forcée que les travailleurs produisent des voitures
qu’ils ne peuvent pas se payer. Pour les travailleurs les salaires sont
bloqués depuis plusieurs années, l’intérim a explosé et les plans de
suppressions de postes continuent.
Les deux années 2015 et 2016, PSA a empilé et doublé en milliard ses
profits, ils vont exploser comme jamais en 2017. Le problème est là : la
finalité pour les actionnaires c’est le profit maximum. Aux
travailleurs de ne pas laisser au patron en 2018 l’exclusivité des
profits arrachés par l’exploitation.