Le rachat du groupe automobile Opel par PSA, bouclé en août
dernier, s'accompagne d'un plan drastique de suppression d'emplois.
Plusieurs milliers de travailleurs des usines Opel d'Allemagne seront
poussés vers la sortie à partir de 2019. À l'usine Vauxhall d'Ellesmere,
en Grande-Bretagne, le nombre de 400 postes supprimés sur 1 850 a été
alourdi à 650 en janvier dernier.
Comme récompense pour son sale boulot, le PDG de PSA, Carlos Tavares,
va recevoir une prime exceptionnelle de... 1 million d'euros pour « l'élaboration et la mise en place du plan de redressement d'Opel-Vauxhall
». Cette gratification est à la mesure de la satisfaction des
actionnaires du groupe PSA qui s'attendent, après près de 2 milliards
d'euros de bénéfices en 2017, à récolter des milliards de profits
supplémentaires, issus de cette vaste opération d'élagage des emplois.