Hollande avait fait illusion en 2012, auprès de nombreux
électeurs et de militants de la gauche, en proclamant « le changement,
c’est maintenant », et « mon ennemi, c’est la finance ». Et il a passé
cinq ans à défendre les intérêts du grand patronat et des plus riches de
ce pays.
Macron, s’est fait faire élire, en profitant du discrédit des partis
traditionnels de droite et de gauche. Il a pu jouer au «
prestidigitateur » en faisant croire, aidé par de nombreux complices,
dans les médias, dans le petit monde des politiciens, qu’il était un
homme neuf et un rempart contre le Front National !
Le « jeu » démocratique consiste, en fait, à offrir aux électeurs une
nouvelle illusion quand les anciennes ne fonctionnent plus.