L’entreprise Peugeot Japy, implantée depuis 1830 à
Valentigney et convertie à la fin des années 1950 en fournisseur pour
l’industrie automobile, a contribué à la fortune des deux vieilles
familles capitalistes de la région.
La recette ? Des générations d’ouvriers exploitées, et un pompage de
l’argent public, comme en 2009 où elles ont obtenu de la Communauté
d’Agglomération du Pays de Montbéliard qu’elle rachète, contre la
modique somme de 1,2 millions d’euros, une partie du site pour la leur «
louer ».
Aujourd’hui, le groupe Farinia est sur les rangs pour racheter
l’entreprise, une offre jugée « sérieuse et solide » par Maike
Automotive auquel appartient Peugeot Japy. Elle consiste en une promesse
de maintien des 500 emplois, à condition que les travailleurs acceptent
de perdre leurs congés payés, leurs RTT et leur ancienneté ! Rien que
de normal pour les capitalistes, mais les travailleurs n’ont pas dit
leur dernier mot.