Le centre de formation
professionnelle de Grand-Charmont, spécialisé dans les formations du
BTP, va fermer, comme trois autres de la région Bourgogne-Franche Comté,
à Nevers, Quetigny et au Creusot.
Ces fermetures vont entraîner la suppression de 62 postes. Les
gouvernements successifs n’ont à la bouche que les besoins en formation
des demandeurs d’emploi, mais année après année, ils ont sabré dans les
budgets, ont transféré la gestion des centres aux régions, ont supprimé
des formations et des postes de formateurs.
Le directeur du centre de Grand-Charmont déclarait encore en
septembre dernier, lors des journées portes ouvertes : « Nous avons
formé près de 12 000 stagiaires en 2017. Dans le bâtiment et
l’industrie, il y a de l’emploi. » Les choix politiques, uniquement
motivés par la volonté de continuer à arroser le grand patronat,
montrent l’absurdité de telles mesures et le mépris envers les
stagiaires qui devront, pour se former, se déplacer à Belfort.
