À Besançon, les places d’hébergement proposées aux sans-abri
étaient déjà toutes occupées lundi soir, alors que les températures
n’avaient pas encore atteint les minima annoncés. Les associations
d’aide s’apprêtent à multiplier et à prolonger les maraudes pour offrir
soupes, cafés, couvertures, bonnets et écharpes à ceux qui ne pourront
pas trouver un lit.
À Vesoul, le nombre de familles qui rencontrent des problèmes pour
payer leurs factures de chauffage ou d’électricité est passé en un an de
875 à 1004.
Partout, des centaines d’exclus devront essayer de
survivre, des travailleurs continueront de passer la nuit dans leur
voiture faute de logement…
Voilà le bilan désastreux de cette société.