Après trois semaines d’épidémie de grippe en forte
progression, les pics d’engorgement des Urgences atteignent de nouveaux
sommets. A Belfort, les patients, surtout des personnes âgées, doivent
maintenant attendre jusqu’à 20 heures sur des brancards avant d’être
pris en charge.
La veille de Noël, Marisol Touraine pérorait sur les médias pour dire
qu’elle n’avait « pas d’inquiétude sur la capacité des hôpitaux
d’accueillir les personnes malades » car les hôpitaux étaient "en
situation de mobilisation, d'alerte et de vigilance". En fait de
mobilisation, au bout de trois semaines, les soignants épuisés, qui
courent partout, dénoncent l’absence totale de moyens supplémentaires
mis en œuvre. Aucun renfort par exemple pour le bionettoyage, ni pour
les infirmières, et les aides-soignantes.
Et cela dans un hôpital, qui, comme tous, est complètement « grippé »
par les suppressions de lits et les compressions de personnel. Le
véritable danger d’une épidémie de grippe saisonnière est là !