Lors du dernier débat de la primaire à gauche, chacun a
été dans le rôle qu’il s’est choisi depuis le début. Hamon a cherché à
faire croire qu’il incarnait une « vraie gauche », en parlant non pas de
donner un travail décent et correctement payé aux 18-25 ans, mais une
misère de 750 euros. Croire qu’il va faire rêver avec une telle aumône,
c’est bien digne d’un ancien ministre socialiste !
Quant à Valls, il a une nouvelle fois adopté la posture du défenseur
de « la société du travail », lui qui a permis au patronat de licencier
plus facilement grâce à la loi El Khomri. Il a même eu le culot de se
présenter comme le « candidat de la feuille de paie », lui qui, en tant que Premier ministre, s’est refusé à donner le moindre coup de pouce au Smic.
Une sacrée farce, cette primaire de gauche !